dimanche 31 janvier 2010

Lagrimas negras

Sous l’abribus
Elle a les bras croisés sur la poitrine
Comme pour cacher
Son cœur qui s’effondre
Elle sait que l’amour est un oiseau fou
Elle sait que leur histoire sera un poème à venir
« Adios, adios, mi cariño
Adios, pequeña … »

Barcelone se remémore
Ils sont allongés, enlacés sur le sable
Derrière, la mer applaudit tant d’amour, tant d’amour
« Te quiero, te quiero, mi amor… »

Dans son cœur à lui
Son sourire à elle se débat tel un serpent blessé
Et tant de chaos tant de chaos causé
Ca le prend à l’aube, comme ça
Il voudrait courir
Parcourir les distances qui les séparent
Il aimerait tant être un titan
Enjamber mers et montagnes
Et juste la prendre dans ses bras

Mais dans son ciel à lui
Cigarette sur cigarette
La nuit se construit
Muette

Je t’aime.