vendredi 17 avril 2009

Panini

Au parc
Ta joie de vivre et ma clairvoyance
Dansent un tango

Des enfants jouent au loin
Et je suis triste
D’avoir passé le cap
Je t’aime à ma façon
Je t’aimerai un jour

Élargis tes horizons
Le toboggan n’en est pas un
Les arbres sont des orages figés
Les enfants, des êtres fourbes

Car
Ton haleine est l’odeur de ton âme
Et j’ai déjà senti une chose semblable auparavant
Les Hommes se ressemblent après tout
Un sexe
Une bouche
Des yeux
La mort

Avale ton panini et embrasse-moi
Après, au creux de l’oreille
Je te raconterai que ma vie est un roulement de drums- Fronceras-tu les sourcils?
Que nous sommes des êtres éphémères
Que l’amour est immortel
Que tout cela est incompatible
Justement
Te parlerai de ces journées de lumière où fleurissait mon insouciance
De ces nuits où je saignais sur l’oreiller
A me blesser par
Les cauchemars
Les souvenirs
L’angoisse
Dévalant les jours pour finir au présent

Avale, embrasse
Fais-moi rire

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