-Tayyeb, ma3lesh, breme."
vendredi 23 septembre 2011
mercredi 21 septembre 2011
mardi 20 septembre 2011
lundi 19 septembre 2011
mercredi 14 septembre 2011
On approche!
- Trente-deux ans?
- Ouais...
- T'es à la moitié.
- La moitié de quoi?
- De ta vie.
- Sympa.
- Excuse-moi.
- C'est rien.
- Viens je te paie un verre.
- Merci c'est gentil mais je dois rentrer, je suis fatigué.
- Je t'ai vexé? Je sais, je t'ai vexé.
- Oh vas-y tu me casses les couilles. Au fait t'as quel âge toi?
- Vingt-huit ans, en octobre.
- Ah, la moitié, moins quatre ans. Profites-en.
- J'y tâcherai.
- Bon, allez, bonne nuit.
- D'accord, on se voit l'année prochaine, même heure même endroit, tu auras atteint l'âge du Christ.
- Pour peu qu'il le veuille.
- Comme tu peux être rancunier des fois!
- Tu sais quoi?
- Quoi?
- T'as raison, en fait.
- Comment ça?
- Je suis un parfait perdant. Regarde Kurt Cobain par exemple, à vingt-sept ans il était au sommet de sa carrière, marié, une enfant. Son suicide n'a été qu'un couronnement. Moi, trente-deux ans, à peine un statut pseudo-littéraire sur Facebook et deux trois photos au flou artistique, le tout jeté à la tendresse vorace des proches et des amis qui me souhaitent tout le bonheur du monde. Voilà, mon accomplissement. Pathétique.
- C'est noir!
- Oui, et si je dois te donner un conseil d'aîné : arrête la guitare et passe à autre chose. Tu joues comme un pied et puis vingt-huit ans c'est trop tard pour mourir. A plus.
- Ouais...
- T'es à la moitié.
- La moitié de quoi?
- De ta vie.
- Sympa.
- Excuse-moi.
- C'est rien.
- Viens je te paie un verre.
- Merci c'est gentil mais je dois rentrer, je suis fatigué.
- Je t'ai vexé? Je sais, je t'ai vexé.
- Oh vas-y tu me casses les couilles. Au fait t'as quel âge toi?
- Vingt-huit ans, en octobre.
- Ah, la moitié, moins quatre ans. Profites-en.
- J'y tâcherai.
- Bon, allez, bonne nuit.
- D'accord, on se voit l'année prochaine, même heure même endroit, tu auras atteint l'âge du Christ.
- Pour peu qu'il le veuille.
- Comme tu peux être rancunier des fois!
- Tu sais quoi?
- Quoi?
- T'as raison, en fait.
- Comment ça?
- Je suis un parfait perdant. Regarde Kurt Cobain par exemple, à vingt-sept ans il était au sommet de sa carrière, marié, une enfant. Son suicide n'a été qu'un couronnement. Moi, trente-deux ans, à peine un statut pseudo-littéraire sur Facebook et deux trois photos au flou artistique, le tout jeté à la tendresse vorace des proches et des amis qui me souhaitent tout le bonheur du monde. Voilà, mon accomplissement. Pathétique.
- C'est noir!
- Oui, et si je dois te donner un conseil d'aîné : arrête la guitare et passe à autre chose. Tu joues comme un pied et puis vingt-huit ans c'est trop tard pour mourir. A plus.
lundi 12 septembre 2011
Albina
Parce que j'adore l'espagnol en poésie, une traduction du poème "Pression" par l'exquise et chère amie, "la valenciana" Raquel S.V. ...
Hay una chica que me ama
Ella es nerviosa, es delgada
Se esconde detrás de un árbol
Yo la veo después del bar
Tiene los ojos francos
como un avión de línea
Ella sabe que soy un pobre cielo
inmenso y risible
Me hace un signo
Pero algo me retiene
La cucaracha albina
El fuego de los remordimientos
El auge de Qatar
La filosofía del contador
Y yo le digo
"Va, ya te encontraré más tarde
No llores te lo ruego
Sólo la muerte es extraña"
Hay una chica que me ama
Ella es nerviosa, es delgada
Se esconde detrás de un árbol
Yo la veo después del bar
Tiene los ojos francos
como un avión de línea
Ella sabe que soy un pobre cielo
inmenso y risible
Me hace un signo
Pero algo me retiene
La cucaracha albina
El fuego de los remordimientos
El auge de Qatar
La filosofía del contador
Y yo le digo
"Va, ya te encontraré más tarde
No llores te lo ruego
Sólo la muerte es extraña"
samedi 10 septembre 2011
Pression
J'occupe un appartement presque vide
Trente-deux années, trois sofas
Les journées s'enchaînent livides
Comme sans bulles un Coca
Le soleil cogne à ma fenêtre
Je lui dis "après, peut-être"
Puis ne tarde de venir le soir
Qui m'invite pour un "mechwar"
Prendre l'air, prendre un verre
Parler amour, effet de serre
Bénéfique pour l'esprit et le corps
Du moment qu'on est dehors
Et puis tombe la nuit cruelle
Comme un Libanais sans flanelle
Elle transpire, elle est louche
Elle me porte et me couche
Trente-deux années, trois sofas
Les journées s'enchaînent livides
Comme sans bulles un Coca
Le soleil cogne à ma fenêtre
Je lui dis "après, peut-être"
Puis ne tarde de venir le soir
Qui m'invite pour un "mechwar"
Prendre l'air, prendre un verre
Parler amour, effet de serre
Bénéfique pour l'esprit et le corps
Du moment qu'on est dehors
Et puis tombe la nuit cruelle
Comme un Libanais sans flanelle
Elle transpire, elle est louche
Elle me porte et me couche
jeudi 8 septembre 2011
Albinos
Il y a une fille qui m'aime
Elle est nerveuse elle est fine
Se cache derrièrre un arbre
Je la vois depuis le bar
Elle a des yeux francs
Comme un avion de ligne
Elle sait que je ne suis qu'un pauvre ciel
Immense et risible
Elle me fait signe
Mais quelque chose me retient
Le cafard albinos
La crosse des remords
Le boom de Qatar
La philosophie de comptoir
Et je lui dis
"Va, je te rejoindrai plus tard
Pleure pas je te prie
Seule la mort est bizarre"
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