samedi 10 septembre 2011

Pression

J'occupe un appartement presque vide
Trente-deux années, trois sofas
Les journées s'enchaînent livides
Comme sans bulles un Coca

Le soleil cogne à ma fenêtre
Je lui dis "après, peut-être"
Puis ne tarde de venir le soir
Qui m'invite pour un "mechwar"

Prendre l'air, prendre un verre
Parler amour, effet de serre
Bénéfique pour l'esprit et le corps
Du moment qu'on est dehors

Et puis tombe la nuit cruelle
Comme un Libanais sans flanelle
Elle transpire, elle est louche
Elle me porte et me couche

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