mardi 13 janvier 2009

Tokyo's breakdown

« De l’autre côté de l’escalator, elle m’a tendu une fleur en pixel. Dès lors, j’avais compris que le thorax était la plus parfaite des prisons... »
Effectivement, on était trois à flairer ses pas en sépia. 853, suite Logique. Une table basse au centre. Noire. Une pomme fendue en deux. Silence.
Jamais n’avait-on vu fruit saigner de la sorte. Jamais douleur ne fut aussi blafarde qu’à ce matin d’avril noirci par les larmes et le saké.
Sur les murs du vide, on griffait : geisha, geisha où es-tu passée ? Serais-tu le blanc des cerisiers agonisants ? La brise sifflante sur la prose de Mishima ? Ces immeubles-revenants insurgés contre le bleu des cieux ?
Mais enfantée par l’impossible, te voilà ! Ombre de l’ombre. Aérienne. Majestueuse.
« Je n’apprendrai ni le français ni l’anglais » désespérément avais-tu répété, « ni le français, ni l’anglais. »
Terminus. Flaque.

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